Textes offerts — l’espace de la Parole vivante
Les Textes offerts sont des passages à lire lentement, comme on écouterait une prière ancienne. Chaque mot a été posé dans un souffle, pour rappeler à l’âme, à l’esprit et au corps leur lien vivant avec la Présence.
Pour l’Âme — Le Souffle derrière les larmes
Parfois l’âme pleure sans motif clair. Ce ne sont pas des larmes de chagrin, mais des passages d’eau : des mémoires qui retournent vers leur source. Elles ne viennent pas te punir, mais te délaver de ce que tu portes encore sans le savoir.
Quand tu sens monter cette vague douce et nue, ne la retiens pas. Assieds-toi, laisse-la couler sur ton visage comme une pluie d’avant le monde. C’est la part de toi qui se souvient du Ciel et qui retrouve la maison. Ne cherche pas à comprendre : ressens seulement. Dans le silence qui suit, quelque chose de neuf respire à travers toi. Et dans ce souffle lavé, Dieu se souvient de ton nom.
Pour l’Esprit — Le Silence qui enseigne
Ton esprit voudrait souvent saisir, ordonner, nommer. Mais la sagesse ne s’attrape pas : elle descend quand tu cesses de la convoquer. Ferme un instant le livre, le raisonnement, même la prière trop bruyante. Assieds-toi, respire, et laisse le silence redevenir un lieu d’écoute.
Il n’est pas vide, ce silence : il contient tout ce que ton mental ne peut pas porter. C’est là que la lumière travaille, là que les réponses se forment avant de prendre mot. L’esprit s’apaise non quand il comprend, mais quand il consent à être traversé. Ne cherche pas à retenir la clarté ; demeure simplement dans l’ouverture. Et peu à peu, ce qui semblait confus se met à chanter juste.
Pour la Matière — Louange du monde vivant
Tu n’es pas venu sur terre pour t’en extraire, mais pour y mettre de la lumière. Chaque geste, chaque pas, chaque respiration peut devenir offrande. Ton corps n’est pas une prison : c’est une chapelle ouverte sur le monde.
Quand tu manges, bénis la terre qui nourrit. Quand tu marches, sens que la pierre te reconnaît. Quand tu touches quelqu’un, que ce soit pour bénir et non pour prendre. La matière est divine dès qu’elle est regardée avec amour.
Ne méprise pas le concret : Dieu y dépose ses traces. Travaille, ris, respire, crée ; tout cela participe à la prière du monde. Et quand la fatigue vient, souviens-toi : la poussière dont tu es fait est la même que celle des étoiles.
Un espace pour vous
Si une parole vous touche, si un passage vous appelle,
je vous reçois en consultation spirituelle,
en cabinet ou à distance.
